A l’occasion des JOP, rappelons le concept d’urbanisme favorable à la santé et à l’activité physique

À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, la MRAe d’Île-de-France souhaite revenir sur l’intégration de l’activité physique dans les dossiers qu’elle examine. Ce sujet, rarement abordé par les collectivités dans leurs documents d’urbanisme ou par les maîtres d’ouvrage dans les projets de zone d’aménagement concerté ou de renouvellement urbain, est pourtant essentiel pour assurer un urbanisme favorable à la santé (UFS).
En effet, l’enjeu sanitaire est majeur : l’insuffisante activité physique se traduit par un risque de décès prématuré accru de 20 % à 30 % par rapport à des individus respectant les recommandations de l’OMS.

Dans sa lettre d’information, la MRAe souligne l’importance de promouvoir les mobilités actives, qui offrent une réponse intégrée à l’insuffisante activité physique et pour partie aux émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques des véhicules motorisés tout en améliorant la qualité de vie sociale dans des espaces à vivre. Au-delà des mobilités, la MRAe insiste sur la nécessité d’encourager la pratique régulière d’une activité physique à travers l’aménagement urbain, en mobilisant aussi les espaces verts et en construisant de nouveaux équipements permettant l’exercice et le jeu, individuel ou collectif, en libre accès pour tous, partout, en remédiant aussi aux inégalités socio-environnementales marquées.

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