Surchauffe urbaine : c’est grave docteur ?
Après les travaux du GIEC, la stratégie nationale d’adaptation au changement climatique et prochainement le plan national d’adaptation au changement climatique n°3 qui reprend l’horizon d’un réchauffement climatique de 4° C à l’horizon 2100, la MRAe a voulu s’interroger sur ses conséquences en Île-de-France, notamment dans les secteurs très imperméabilisés où l’effet de serre est déjà très présent. Parler d’îlot de chaleur urbain n’est presque plus d’actualité pour ce phénomène. La communauté scientifique lui préfère désormais les termes de "surchauffe urbaine" qui décrit mieux le fait que des territoires entiers comme le centre de l’île-de-France doivent se préparer à mener des actions sans tarder pour réduire ce phénomène. A défaut, près de dix millions de Franciliens souffriraient d’un inconfort réel avec des risques renforcés lors de canicules de 30 jours. Une nouvelle lettre fera bientôt le point sur les facteurs spécifiques de vulnérabilité à prendre en compte et mettra en évidence à cet égard une exposition inattendue des personnes habitant les parties les moins denses de la région.
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